2020 (FR)

Le président Michele Capasso, les membres du Conseil d'administration et du Comité scientifique international, les chefs des sections autonomes de la Fondation méditerranéenne expriment leurs sincères condoléances pour le décès d'Arrigo Levi, l'un des membres fondateurs de l'institution née à Naples en 1990. En particulier, le Le président Capasso rappelle l'amitié fraternelle affectueuse avec le grand journaliste:
«Arrigo fait face à un nouveau voyage, laissant un grand vide en chacun de nous. Il était avant tout un ami affectueux et un bâtisseur de dialogue interculturel et interreligieux. Il y a trente ans, il a rejoint avec enthousiasme la Fondation méditerranéenne - poursuit Capasso - en apportant des contributions d'une grande importance et d'une grande importance. En tant que Conseiller au Quirinale, comment ne pas se souvenir de ses brefs messages, toujours affectueux et sincères, après lui avoir envoyé mes notes à l'occasion des visites du Président de la République Ciampi dans les pays méditerranéens, où notre Fondation et moi-même avons opéré en premier lieu. Les rencontres d'Arrigo avec Predrag (Matvejevic ') sont mémorables: deux «agnostiques» différents. Arrigo se définit comme un "non-croyant qui a foi en l'homme", tandis que Predrag dans le néant.
Lorsque nous avons créé la Fondation en 1990 - immédiatement après la chute du mur de Berlin - Arrigo était conscient (et nous a tous convaincus sur ce sujet) que "l'équilibre fondé sur la peur mutuelle entre les deux blocs avait disparu": il nous a souvent mis en garde contre "une possible guerre atomique capable de détruire la planète ». C'est pourquoi il croyait fermement au dialogue entre croyants et non-croyants, essentiellement avec des humanistes: il répétait souvent "Je ne crois pas en Dieu, mais je sais que la parole de Dieu a changé l'homme!".
Beaucoup étaient ses histoires de sa vie. Comme quand en 1999 il a accepté l'invitation à participer à la rencontre de San Giovanni in Laterano pour le dialogue interreligieux et avec ironie il a dit: "Je pense que je suis le premier Juif après saint Pierre à parler en ce lieu"
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