MAMT||Museo Mediterraneo dell' Arte, della Musica e delle Tradizioni (FR)

L'Église de Naples a accueilli, en cette année jubilaire 2025, la 75e Semaine liturgique nationale. Elle a été inaugurée par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État de Sa Sainteté le Pape Léon XIV.
Lors de la cérémonie de clôture, le cardinal Don Mimmo Battaglia a partagé avec les personnes présentes le message de salutations du père Gabriel Romanelli, curé de la communauté latine de Gaza, qu'il avait reçu avant de participer aux travaux de la Semaine.
Le prêtre a tenu à exprimer sa proximité spirituelle aux participants, soulignant la force que la communauté chrétienne de Gaza tire de la prière:

« Ce que je vais désormais endurer avec mes enfants et mes amis, c'est la réalité que je continue à vivre avec mon peuple. Nous ressentons vraiment l'œuvre de Dieu, la grâce de Dieu, qui continue à battre à la porte de notre cœur et nous aide à donner un sens à tout ce que nous vivons ».
Romanelli a ajouté : « La prière nous donne du courage, la prière nous donne de la force, la prière nous donne aussi de la sérénité. Et nous la sentons arriver, comme un soutien qui nous accompagne dans les difficultés ».
Le cardinal Battaglia a lancé cet appel, rappelant que « c'est précisément dans l'obscurité de la souffrance que la prière devient lumière et que la liturgie devient une force qui console et soutient ».
« C'est le nombre des verbes du Magnificat – a-t-il expliqué – le chant de la Mère de Dieu qui marque la véritable révolution de l'histoire: il a regardé l'humilité de sa servante, il a fait de grandes choses en elle, il a déployé la puissance de son bras, il a dispersé les superbes, il a renversé les puissants de leurs trônes, il a élevé les humbles, il a comblé de biens les affamés, il a renvoyé les riches les mains vides, il a secouru Israël son serviteur, il s'est souvenu de sa miséricorde ».
Mais le cardinal a rappelé que la parabole du Bon Samaritain contient également dix verbes qui orientent vers l'action: « Il le vit, il eut compassion, il s'approcha, il versa de l'huile et du vin sur ses blessures, il le chargea sur sa monture, il l'emmena à l'auberge, il prit soin de lui, il paya pour lui, il promit de revenir, et il tint sa promesse.
Ce sont les verbes de l'amour concret, qui placent la douleur de l'autre au centre. La compassion n'est pas un instinct, c'est une conquête ».
Selon Battaglia, ces deux références évangéliques indiquent la voie: « Le chiffre 10 réunit la contemplation et l'action. Le Magnificat nous invite à contempler les merveilles de Dieu, le Samaritain nous pousse à agir avec un amour concret. C'est ainsi que l'Évangile continue aujourd'hui encore à écrire de nouvelles pages d'histoire. Va, et fais de même ».
En conclusion, Battaglia a remercié le Cal d'avoir choisi « Naples, d'avoir vécu cette expérience au sein de l'Église de Naples, en habitant son territoire. Naples vous remercie du fond du cœur ».
Certains participants ont visité le Musée de la Paix et la section consacrée au Pape François.