LES ÉTATS-UNIS DU MONDE

La FONDATION MÉDITERRANÉENNE, depuis sa création en 1990 immédiatement après la chute du mur de Berlin, a pris comme l'un de ses principaux objectifs l'établissement des "ÉTATS-UNIS DU MONDE": à partir d'une intuition de Gustavo Rol.
Les activités menées au cours des trois dernières décennies par la Fondation - notamment dans le domaine de la "Grande Méditerranée" - témoignent d'une action constante et concrète qui, précisément en ces temps difficiles de guerre et de pandémie, constitue une ancre de salut pour renforcer l'esprit de paix et de coopération entre les peuples.
Les adhésions d'hommes et de femmes, d'organisations et d'institutions de différents pays contribuent à soutenir l'initiative institutionnelle en poursuivant des objectifs concrets et des moyens efficaces pour la défense de la planète, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, la coexistence des philosophies, des croyances et des religions, la distribution équitable des biens et des ressources, l'union de la science et de la politique pour le salut de l'humanité et contre toutes les guerres.

"Napolitoday" diffuse un reportage et une interview du Secrétaire Général Michele Capasso sur le Musée et les États-Unis du Monde.

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Les "États-Unis du Monde" ont organisé et participé dans différentes villes des 5 continents à la "56ème Journée Mondiale de la Paix" apportant l'expérience de 35 ans du programme "La paix c'est l'action".
A cette occasion, le secrétaire général prof. Michele Capasso a rappelé les paroles du Pape François dans son message intitulé : Personne ne peut se sauver seul. Repartir du Covid-19 pour tracer ensemble des chemins de paix.
« Saint Paul exhorte constamment la communauté à la vigilance, à la recherche du bien, de la justice et de la vérité : « Ne dormons donc pas comme les autres, mais soyons vigilants et soyons sobres » (5, 6). C'est une invitation à rester éveillé, à ne pas s'enfermer dans la peur, la douleur ou la résignation, à ne pas céder à la distraction, à ne pas se décourager mais plutôt à être comme des sentinelles capables de rester éveillées et de saisir les premières lueurs de l'aube, surtout dans le plus sombre. Le Covid-19 nous a plongés en pleine nuit, déstabilisant notre vie ordinaire, bouleversant nos plans et nos habitudes, bouleversant l'apparente quiétude des sociétés même les plus privilégiées, générant désorientation et souffrance, causant la mort de nombre de nos frères et sœurs.
… Certes, ayant expérimenté de première main la fragilité qui distingue la réalité humaine et notre existence personnelle, nous pouvons dire que la plus grande leçon que Covid-19 nous laisse en héritage est la prise de conscience que nous avons tous besoin les uns des autres, que notre plus grand trésor, quoique plus fragile encore, est la fraternité humaine, fondée sur la filiation divine commune, et que nul ne peut sauver seul. Il est donc urgent de rechercher et de promouvoir ensemble les valeurs universelles qui tracent le chemin de cette fraternité humaine. Nous avons également appris que la confiance placée dans le progrès, la technologie et les effets de la mondialisation a non seulement été excessive, mais s'est transformée en une ivresse individualiste et idolâtre, sapant la garantie souhaitée de justice, de concorde et de paix. Dans notre monde qui tourne à 2 vitesses, bien souvent les problèmes généralisés de déséquilibres, d'injustices, de pauvreté et de marginalisation alimentent les maux et les conflits, et génèrent des violences voire des guerres.
… Si, d'un côté, la pandémie a fait ressortir tout cela, de l'autre, nous avons pu faire des découvertes positives : un retour bénéfique à l'humilité ; une réduction de certaines revendications consuméristes ; un sens renouvelé de la solidarité qui nous incite à sortir de notre égoïsme pour nous ouvrir à la souffrance des autres et à leurs besoins ; ainsi qu'un engagement, parfois véritablement héroïque, de nombreuses personnes qui se sont dépensées pour que chacun puisse mieux surmonter le drame de l'urgence. De cette expérience est née une prise de conscience plus forte qui invite chacun, peuples et nations, à remettre le mot « ensemble » au centre. En effet, c'est ensemble, dans la fraternité et la solidarité, que nous construisons la paix, garantissons la justice, surmontons les événements les plus douloureux. Les réponses les plus efficaces à la pandémie ont en effet été celles qui ont vu des groupes sociaux, des institutions publiques et privées, des organisations internationales unies pour répondre au défi, laissant de côté les intérêts particuliers. Seule la paix qui vient de l'amour fraternel et désintéressé peut nous aider à surmonter les crises personnelles, sociales et mondiales".

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