EVENEMENTS PRINCIPAUX

L’auteure de l’attentat à la ceinture explosive de l’Avenue Habib Bourguiba, en ce début d’après-midi du lundi 29 octobre 2018, s’appelle Mona Kebla. La terroriste née en 1988, est originaire de Mahdia, ancienne capitale du royaume de Tunisie (les husseinites) à 60 km. de Sousse.
L’attentat, qui a fait 20 blessés, dont 15 membres des forces de sécurité, le 29 octobre 2018 dans le centre de Tunis, n’avait toujours pas été revendiqué le 30 octobre au matin. «L'hypothèse "daechiste" n'est pas écartée», selon le journal « La Presse de Tunisie ».
L’attentat est le premier commis par une femme en Tunisie. Son auteur est une chômeuse âgée de 29 ans, Mouna Kabia, diplômée en anglais des affaires et originaire de la région de Mahdia (sud-est de Tunis). Selon des médias tunisiens, elle n'avait jamais trouvé d'emploi dans ce secteur, mais travaillait parfois comme bergère pour aider sa famille. Ces derniers jours, elle aurait été vue à Tunis en train de mendier dans les rues.
Auparavant, la jeune femme « n'avait jamais eu de comportement ou attitude suspect, tout le monde peut en témoigner », a affirmé l'un de ses proches, interviewé par la chaîne Al-Ghad (cité par webdo).
Elle a déclenché sa charge « à proximité de voitures de police », selon le ministère de l’Intérieur. « Elle aurait été recrutée par des éléments terroristes via internet », précise cette source. Elle n’était pas considérée comme « extrémiste » par les forces de sécurité. Pour le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, il s’agit d’un acte isolé.
« C'est une tragédie », a déclaré, lors de sa première réaction, le président tunisien Béji Caïd Essebsi depuis Berlin où il effectuait une visite officielle. « Nous avons cru que nous avions éradiqué le terrorisme mais je crains fort que ce soit lui qui va (sic) nous exterminer », a-t-il dit, selon des propos cités par la presse tunisienne.
Un communiqué adressé à Géopolis, le président du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi« condamne cet attentat terroriste particulièrement lâche ». Il « appelle les citoyens tunisiens à défendre et à renforcer l’unité nationale ».
Le président de la Fondazione Mediterraneo, Michel Capasso, présent à Tunis et très proche à l’Avenue Bourguiba dans le moment de l’attentat, a envoyè un message de solidarité et fraternité au président Béji Caïd Essebsi.