2017 (FR)

Grand enthousiasme parmi les visiteurs du Musée de la paix et le voyage émotionnel consacré aux "Voix des migrants" et à la traite des êtres humains, à l'occasion de la "Journée mondiale contre la traite des êtres humains".
En collaboration avec les "Missions Don Bosco" dans le monde, les visiteurs ont pu visionner des vidéos et des documents qui témoignent de cette catastrophe de nos jours, qui fait 21 millions de victimes!
En ce qui concerne la Piazza San Pietro, l'appel du Pape François: "Je voudrais rappeler l'engagement de tous à faire en sorte que ce fléau aberrant, une forme d'esclavage moderne, soit combattu de manière adéquate. Prions ensemble la Vierge Marie pour qu'elle soutienne les victimes de la traite et convertisse le cœur des trafiquants ".
Et puis au bras, il conclut: "Il semble que nous soyons tellement habitués que nous le considérons comme une chose normale. C'est laide, cruel, criminel!”.
Le Président de la République Sergio Mattarella condamne avec force la traite des êtres humains qui fait des milliers de victimes. Sa note se lit comme suit:"La communauté internationale ne peut être témoin de ces tragédies. La plupart des victimes de la traite sont des femmes et des enfants. Leur cri de douleur n'est pas inouï. Leur droit à la vie et leurs droits fondamentaux sont étroitement liés au nôtre. Aucun peuple ou citoyen ne peut rester indifférent tant qu'un seul être humain est contraint de vivre comme esclave. En Méditerranée, cet engagement a beaucoup à voir avec la lutte contre les bandes criminelles qui gèrent le trafic de migrants et de réfugiés".
"La traite des êtres humains est un crime atroce et inacceptable, qui est périodiquement réaffirmé dans l'histoire de l'humanité et qui interpelle nos consciences - a poursuivi le Chef de l'État - Il est important que les Nations Unies aient décidé de consacrer une Journée mondiale contre la traite des êtres humains, dans le but de sensibiliser les citoyens et les institutions, en rappelant à chacun d'entre eux le devoir moral et la dignité civile d'une lutte sans frontières contre ces formes d'esclavage. Il faut lutter contre ce trafic anti-humain avec toutes les énergies nécessaires, et aussi avec une vue d'ensemble".
Mattarella identifie les actions urgentes à prendre: "Il faut promouvoir la coopération et le développement pour assécher les zones de chalandise de l'extrême pauvreté, ce qui conduit à s'appuyer sur des organisations criminelles peu scrupuleuses. Nous devons arrêter les armes qui déstabilisent des sociétés entières, afin de promouvoir la paix, les droits et la civilisation. Dans le même temps, il est nécessaire d'identifier et de frapper avec des instruments appropriés les organisations de trafiquants, en brisant les réseaux de complicité et de connivence".
"En droit international, la traite des êtres humains se distingue du trafic illicite de migrants, mais elle est également soutenue et alimentée par des gangs impitoyables et sanguinaires qui poussent leurs victimes vers des conditions de servitude et d'anéantissement personnel. La solidarité et la civilisation des Européens doivent être mises au service d'une lutte efficace contre ces marchands de la mort", conclut le Président de la République.